La République Démocratique du Congo, depuis 1996, traverse une zone de turbulence insupportable, conséquence des plusieurs évènements issus de la guerre de l’AFDL. Cette guerre a laissé derrière son passage une prolifération des rebellions ainsi que des lourdes conséquences inimaginables sur les vies humaines, particulièrement celles des enfants et des femmes. Le droit de l’homme est loin d’être d’application dans ce pays d’environs 70 millions d’habitants, qui est en bourrage permanent dans son processus démocratique depuis son accession à l’indépendance(1960).
Paralysé par ces conséquences, le pays est plongé dans un disfonctionnement sans précédent notamment, la corruption, une gestion publique à outrance, la destruction des infrastructures publique. Cette situation s'en est suivi d'une série des atrocités commises par les agents de l’ordre tel que l’armé et la police au point de fragilisé inévitablement l’Etat congolais et instaurer une perte de confiance des populations vis-à-vis de l’armé et la police pourtant garant de la sécurité sur toute l’étendu du pays.
Si on peut assister à des graves violations des doits humains impunies et particulièrement ceux des enfants par les militaires de l’armée nationale, tel que des viols et violences sexuelles, tueries, exploitation économique, enrôlement des enfants dans de groupes armés, il y a lieu de se poser la question de quel partenariat sincère les associations de droits de l’homme et de protection de l’enfance définirait pour l’efficacité de leur action en toute sécurité.
Le seul moyen d’appui qui ferait évoluer l’effort des acteurs, militant de droit de l’homme ainsi que les défenseurs des enfants pour mettre fin à ces pratiques braconnières de violence sexuelle, particulièrement aux enfants serait la condamnation sévère par une juridiction compétente et impartiale. La RD. Congo étant classé parmi les pays où le respect des droits de l’homme inquiète le reste du monde, la situation des enfants en a fait une des grave situations dramatiques en violation des droits humains selon plusieurs rapports des ONGs. Le rapport de Human right watch, les associations de la société civile pour les droits de l’homme, ainsi que le rapport du Comité des droits des enfants constaté par les experts, lors de l’ examen du rapport de la RDC sur la situation des enfants au 18 janvier 2012 à Genève . Les enfants congolais continuent à être les premières victimes de l’insécurité, notamment dans les provinces de l’Est du pays
Néanmoins, nous pouvons être convaincus d’une chose que, si une partie du corps ne va pas bien, le malaise se fait sentir sur l’ensemble de membre du corps. Le phénomène viol et violence sexuel s’est nettement marqué à l’Est de la République, mais actuellement, il est proliféré presque sur toute l’étendu du pays.
Trouvez ici-bas un témoignage d’un cas de violence sexuelle vécu au Kasai-Oriental tourné au drame accablant avec des conséquences grave il y 24h.
« Policiers et militaires se sont affrontés dimanche 18 mars 2012 en début de soirée, dans la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental en République démocratique du Congo. Les militaires se sont présentés à un poste de police pour libérer leurs amis accusés de viol sur une fille de quatorze ans. Bilan : trois ou quatre morts et de nombreux blessés.
Le point de départ est une affaire de viol sur une fille de quatorze ans. Interpellés, les auteurs de ce crime, deux hommes, sont incarcérés au poste de police de la région du Kasaï-Oriental dans la commune de Guinchi. Peu de temps après, arrivent des éléments du régiment commando d’intervention rapide.
A leur tête, le lieutenant colonel Christian Banga alias de Gaulle. Le contingent exige la libération des deux violeurs présumés, et somme les deux policiers sur place. Ces derniers refusent. C’est alors que les balles crépitent. Un militaire et deux policiers tombent sur le champ. Des blessés se comptent également dans les deux camps.
Les violeurs présumés sont libérés par les commandos de la force d’intervention rapide. Des policiers sont faits prisonniers et conduits au camp militaire Nsélé de Mbuji-Mayi, où leur est réservé un traitement inhumain.
Et dans cette confusion, trois postes de police sont saccagés et pillés. Face aux militaires, la police nationale congolaise (PNC) a du mal à mener son travail, celui d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Il y a quelques jours, un officier de la police a été abattu par des éléments de la justice militaire à Kinshasa. L’affaire est devant les cours et tribunaux »
EADEV-RDC(Enfants pour l’Avenir et le Développement
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