29 septembre 2012

EADEV Initie une vérification et une sortie des enfants au sein de l'Armée loyale de la RD.Congo


  • Circonstance de sortie de 4 enfants au sein des recrues des FARDC à Beni-OZACAF

Lancée depuis juillet 2012 à BENI par le major NDAKALA, la vaste campagne officielle de recrutement des jeunes au sein des FARDC, jeunes dont l’âge est supposé compris entre 18 et 25 ans, se porte bien comme initiée par le gouvernent. Celle-ci  a été généralisée sur les autres contrées du Grand Nord, entre autre en territoires et ville de BENI et BUTEMBO ainsi que qu'à LUBERO.

Au vu des risques de voir les mineurs être assimilés aux adultes par les chargés de cette activité officielle selon le gouvernement au motif de gonfler leurs effectifs, toutes les Association de protection de l'enfance(APE) ont été placées sous une mobilisation totale  en vu d'une vérification des cas avérés. C’est à ce titre que EADEV a été alertée par un parent qui venait de voir son fils mineur MUHINDO MUYISA PATRICK, 17 ans d’âge, pris par les FARDC (incident rapporté comme cas MRM sur fiche MRM SEPTEMBRE).

Malgré nos sensibilisations , d’autres cas des mineurs ont été accueillis  dans les structures de recrutement de FARDC, qui ont été confirmés par le médecin chargé des tests médicaux pour aptitude physique, constatant discrètement le fait.

En équipe avec la MONUSCO section Child Protection,  et sur rendez-vous des FARDC, EADEV a procédé au screening des troupes (toutes les recrues) de la ville de BENI, en date du Mercredi 26 Septembre au niveau de l’OZACAF, Etat major FARDC. Verbalement, selon le Major NDAKALA, quelques 350 éléments devaient répondre à ce rendez-vous mais curieusement nous avions enregistré 285 candidats.
Après un échange de sensibilisation pour notre objectif avec les autorités FARDC, nous sommes passé à la vérification des éléments nous présentés. 6 cas dont une fille ont été certifiés, il s’agit de :
1. KAKULE MBEKE SAIDI, G, 17 ANS
2. MUHINDO KYAMUNDU PAINIYA, G, 17 ANS
3. KAMBALE KITAVALI CHARLES, G, 17 ANS
4. KAMBALE KAUBI JOSPIN, G, 17 ANS
5. MUHINDO NGALYAVUYIRA MOISE, G, 17 ANS et
6. KAVIRA CECILE CLARISE, F, 16 ANS
A notre déception, pendant que toute la logistique était prête pour la séparation et le retrait de ces enfants, du coté FARDC, le Major avait refusé de nous  donner ces enfants en promettant nous les rendre le lendemain, soit le jeudi 27 septembre.  Le jour  du rendez vous convenu, à notre présentation à l’OZACAF, le Major nous a rendu que  3 enfants  à savoir : KAKULE MBEKE SAIDI,  MUHINDO KYAMUNDU PAINYA, KAMBALE KATAVALI CHARLES.
A la question de savoir la destination de trois autres, il a été dit qu’ils venaient de s’évader. Dès  notre sortie  l’enfant KAMBALE KAUBI JOSPIN  s’est arrangé  pour sortir de sa cachette et nous suivre jusqu’au bureau.
Après délibération, nous avions décidé d’accueillir ce dernier avec les autres sortis officiellement.  C’est cet enfant Jospin qui  nous a révélé que, beaucoup de ses camarades ont  été sommés et intimider pour se cacher  enfin de ne pas être visibles à notre visite. Il précise qu’il serait environs une  dizaine d’enfants  qui sont là avec une consigne sevère de se cacher à la vue de tout visiteur et surtout les humanitaires.
KAVIRA CECILE CLARISE et MUHINDO NGALYAVUYIRA MOISE sont donc resté détenus à la Base militaire de l’OZACAF. A ces deux nous pouvons ajouter MUHINDO MUYISA PATRICK et beaucoup d’autres enfants qui ne nous avaient pas été présentés.
Nous sommes inquiets de la situation de cette jeune fille Kavira Cécile, qui court le risque d’être soumise à une exploitation sexuelle dans cette Base militaire.

A l’enregistrement de vérification des cas dans la Base , nous avons pu constater un grand nombre de jeunes qui circulaient dans nos alentours qui ont l’air d’être encore mineurs, mais à nous n’avons pas eu accès par une confirmation gratuite qu’ils étaient adultes..
  • Conclusion et suggestion
La présence des mineurs parmi les recrues FARDC n’est plus à démontrer, le monitoring doit pouvoir continuer. Si pour le premier échantillon de BENI où il y a la MONUSCO et les APE nous dénombrons autant d’enfants, la situation peut être inquiétante au niveau des deux territoires de BENI et LUBERO.
Que le groupe de travail 1612, le sous cluster protection de l’enfant sous le lead de l’UNICEF prennent des contacts avec les FARDC pour les remettre à la raison. Aussi, avec ce système de cache-cache beaucoup d’enfants vont échapper à notre contrôle. Ainsi il est indispensable d’organiser d’autres screening des troupes avant embarcation pour le centre de formation et que les APE présentes dans les localités où se fera la formation aient à leur tour accès aux troupes.
A notre niveau, les 4 cas certifiés et pris en charge doivent être réunifiés dans un bref délai, malheureusement ils sont tous venus des localités lointaines, KIRUMBA, KANYABAYONGA et ailleurs, ce qui dépasse pour le moment notre capacité d’agir faute d’appui financier de l’UNICEF. Comme l’activité doit s’étendre sur d’autres sites tels  que LUBERO et ailleurs nous risquons d’être débordé dans un proche avenir.

 Département de communication EADEV
 Fait à BENI, le 28 Septembre 2012 











19 septembre 2012

Les clubs d'enfants de Beni convaincus de l'éducation à la citoyenneté selon la vision KORCZAK

Pour la deuxième phase des activités du programme d'appui à l'éducation à la citoyenneté, programme Roi Mathias dédié à l'année Janus Korczak-2012, les clubs d'enfants du gouvernement Roi Mathias à Beni, veulent intensifier leur action de sensibilisation à la prise de connaissance approfondie de leur droits. Ils ont définit une stratégie,de prise de parole à travers des émissions radio en ville de Beni en vu d'une large sensibilisation  des enfants et jeunes sur l'importance et la place de l'école pour leur avenir.
Les intervenants sur la toile se sont constitués en groupe de quatre jeunes enfants, dont 3 jeunes filles et un garçon, à savoir:
Trésor SIWAKO : Facilitateur
Lucie KAHINDO : Intervenant pour la question des Parents
Diane KAVIRA : Intervenant pour la question des enfants
Daniella MUKOKYA : Intervenant pour la question des autorités scolaires.
Equipes des  intervenants

















L'intervention à la radio prévoit des émissions axées  sur trois thèmes, notamment :
©  La scolarité, un droit pour tout enfant à saisir,
© Le rôle des parents dans l'accompagnement scolaire de leurs enfants,
© La relations entre enfants et autorités scolaires
Pour une période d'un mois, les jeunes ci-haut présentés, s'exprimerons sur la Radio télévision Rwenzori( RTR) qui leur permettra d' atteindre plus au moins tous les jeunes enfants du territoire de Beni. Cette radio a été choisie non seulement, pour sa proximité et sa puissance d'émission qui arrose quasiment tout le territoire, mais aussi c'est la mieux suivi et préférée par la population du territoire entier.
  • La scolarité, un droit pour tout enfant à saisir
Prenant la parole pour la première émission à la radio des enfants du roi Mathias, le facilitateur Trésor SIWAKO, explique l'éducation aux enfants comme étant un droit conformément à la convention internationale des droits des enfants(CIDE).  Selon l’article 37 de la dite convention, chaque enfant  a droit à la scolarité. Celle-ci devrait être gratuite et accessible à tous, au moins dans le primaire. L’éducation est en outre une condition indispensable pour bénéficier d'autres droits humains explique-t-il.
Tenu d'émission radio locale à Beni par les jeunes enfants du roi Mathias


















Poursuivant son allocution, Trésor insiste sur le fait que: Notre avenir dépend à 99% de l'éducation scolaire que nous pouvons obtenir aujourd'hui et qui reste notre droit. Nous ne pouvons construire notre société avenir que pas des outils que nous pourrons recevoir de notre formation scolaire, professionnelle. 
Aujourd'hui, plusieurs enfants et jeunes ne vont pas à l'école pour des multiples raisons, dont  souvent par l'ignorance de l'importance de l'éducation scolaire dans leur vie. La plupart des raisons restent:
parce qu’ils sont obligés de travailler;
parce qu’ils sont enrôlés dans des forces armées;
parce que leur famille n’a pas les moyens de leur payer les frais scolaires;
parce que la discrimination  les empêchent d’accéder à un enseignement digne de ce nom;
parce qu’ils subissent des violences à l'école.
  • L’accompagnement et les rôles des enfants dans le programme scolaire des enfants:
Mademoiselle Lucie KAHINDO, 16 ans, intervient pour présenter les responsabilités qu’ont les parents dans la processus de scolarisation et l'accompagnement tout au long de l'année, dès la rentrée scolaire, afin d’espérer à une éventuelle réussite pour leurs enfants à la fin de l’année, car dit-on, le début annonce la fin. Ces responsabilités ont été résumées de la manière suivante :
Préparer  moralement et matériellement  les enfants en vue d’une bonne rentrée scolaire
Inscrire personnellement leurs enfant afin de savoir les établissements scolaires où ils étudient, leurs niveaux d’études, les frais à payer au courent de l’année ; car dit-elle, ces éléments précités échappent souvent le contrôle de certains parents.
Faire un suivi régulier et permanent de l'évolution de l'enfant à l'école par une communication et un dialogue franc avec les gestionnaires des écoles. 
Contrôler  l’évolution des enfants dans leur application en les aidant dans  leurs devoirs à la maison, aussi avoir la culture de consulter les journaux de classe des enfants pour se rendre compte de sa régularité
  • La responsabilité et devoir des enfants dans le programme scolaire
 Pour sa part, Mademoiselle Diane KAVIRA, 15 ans en prenant le micro de la radio,pense interpeller les enfants sur le fait de:
Trouver dans leur éducation une garantie pour leur avenir étant donné que le monde actuel, dans son évolution, donne plus de chances à ceux qui ont étudié qu’aux illettrés
 Fournir plus d’efforts dans tous les cours pour échapper aux tentatives de corruption et du harcèlement sexuel causés à leur égard
 Respecter les règlements scolaires, les autorités et modeler leur comportement pour ne pas s’attirer d’ennuis à l’école
Ne pas être trop exigeant dans la demande des fournitures scolaires, mais de tenir compte de la situation financière de leurs parents
  • Les responsabilités des autorités scolaires
En ce qui les concerne Mademoiselle Daniella MOKOKYA, 17 ans, elle a juste formuler ses recommandations aux enseignant et toutes les autorité scolaire en ce terme :
D’abolir toutes les punitions ne cadrant pas avec le règlement d’ordre intérieur et avec les droits des enfants, la corruption, le harcèlement sexuel fait aux enfants aussi bien que les pratiques liées è la consommation de la drogue au sein des écoles devenues généralisées  par les élèves
De garantir un environnement protecteur  pour mettre les enfants à l’abri des maladies et autres dangers relatifs à la construction des locaux
Mis en place des bibliothèques accessibles aux élèves et aux enseignants pour permettre une actualisation de la matière à apprendre et une culture générale 
Considérer les élèves comme leurs propres enfants et non comme leurs protagonistes
Les intervenants dans la salle de la radio RTR

Pour une expression libre des enfants à travers une radio locale de la ville de Beni, il est un moment crucial pour les enfants, réunis dans les clubs d'enfants, gouvernement du petit Roi Mathias dans la prise de conscience de leur droits. Le chois porté sur le thème de l'éducation scolaire a été fait par les enfants eux même, vue l'importance de l'éducation scolaire dans leur vie future. Après toutes ces interventions, le débat a été orienté vers l’explication aux autres enfants de la communauté de l’importance de faire partie d’un club d’enfants  comme cadre d'échange et connaissance approfondie de leur droits.Il a été pour ce fait rappeler que le club d’enfants est un regroupement d’enfants organisés pour la défense de leurs droits et la connaissance de leurs devoirs au sein de la société dans les limites envisageables de matérialisation.
Il s’en est suivi d’une interpellation aux enfants de la ville de Beni de ne pas rester passifs alors que leurs droits sont en souffrance dans notre communauté, mais de contribuer pour le respect de ces derniers.
Pour EADEV
Jaques NAKASILA
Responsable d'atelier Roi Mathias







12 septembre 2012

EADEV s'implique dans la rentré scolaire 2012-2013

Enfants pour l'Avenir et le Développement, EADEV, à travers son programme d'appui à l'éducation nationale, en partenariat avec Save the children, vient en aide à des milliers d'enfants défavorisés  ayant été affectés par des conflits armés en territoire de Lubero. Cette action s'inscrit dans le programme dénommée PAMOJA,qui signifie : "Tous ensemble pour l'éducation de nos enfants".
Bien que la loi congolaise pour la gratuité de l'école primaire pose encore de problème d'application, cette année EADEV s'implique activement comme tous les ans dans la rentrée scolaire 2012-2013 en faveur des enfants en situation difficile dans le territoire de Lubero, rayon.
C'est depuis le début du mois de septembre que les animateurs EADEV du programme éducation distribuent les fournitures scolaires gratuitement aux enfants ciblés par ce programme. Il prévoit appuyé 200 enfants vulnérables.
Les enfants de l'école primaire lubero reçoivent des fournitures scolaires

















Pour la rentrée 2012-2013, notre action se penchera également sur le renforcement de la sensiblisation à la scolarisation des enfants dans l'objectif de faciliter l'accès à la scolarité primaire comme droit pour tous les enfants en âge scolaire.
La stratégie définie est celle d'une sensibilisation porte à porte, en vu de s'assurer que le message est bien compris par tous les parents dans les ménages.
Sensibilisation sur le rôle de l'école pour les enfants 

















A travers cette stratégie porte à porte dans des ménages, en impliquant les réseaux communautaires, les comités des parents et des enseignants, les écoles primaires dans le territoire de Lubero pourront doubler leur effectif en cette année 2013.
Sensibilisation dans un menage à Lubero en septembre2012

















Certes, les difficultés restent énormes pour rendre effectif cet objectif basé sur la loi congolaise et de la convention internationale des droits des enfants de gratuité scolaire au niveau de l'école primaire en République Démocratique du Congo. Le programme d'éducation nationale en RD.Congo connait depuis plusieurs décennie de sérieux problèmes d'infrastructures scolaires avec des dispositifs d'accueil  d'un grand nombre d' enfants écoliers. Le manque d'infrastructure scolaire  et l'état actuel des ceux qui existent constituent une entrave sans doute du non accès à la scolarité des certains enfants dans des villages les plus reculés. 
Les écoliers de l'école primaire dans une salle de classe
Une école primaire à Kipese
















Le problème d'infrastructure est réel pour le programme national d'éducation, qui corollaire avec un problème de la qualité d'enseignement, qui s'explique par la formation des enseignant, la non existence du salaire pour les enseignants. 




Pour EADEV
DPT de communication


11 septembre 2012

Conférence débat des enfants sur le système éducatif en RD.Congo

Dans la continuité des activités dédiées à l'année JANUSZ KORCZAK-2012, sous le haut patronage de la division de l'Enseignement primaire et secondaire l’ONG EADEV avec les jeunes enfants du parlement d’enfants de Beni ont animé une conférence débat, au cours de la quelle, les jeunes enfants ont questionné le monde adultes tout en essayant d' éveiller la conscience de toutes les parties prenantes dans le système éducatif pour remettre en question la pertinente inquiétude autour de ce qui a d’ailleurs mérité le thème du jour à savoir, « Le système éducatif actuel dans la ville et le territoire de Beni tel que vu par les enfants ».
Le jeune enfant, président du parlement d'enfants de Beni en plein exposé

Voici les moments forts qui ont marqué cette conférence: C'était le samedi 21 juillet 2012, sous la pelouse de l'hôtel l’HOTEL LA REFERENCE que le Parlement d’enfants de la ville de Beni a animé  une conférence débat, et cela devant des autorités administratives, des gestionnaires d’écoles primaires,  secondaires ainsi que de celles des institutions universitaires. Le thème de cette rencontre  a tourne autour du  thème ci-haut indiqué.
Les participants à l'ouverture de la conférences par les enfants
















Pour décortiquer le thème prévu,trois points étaient inscrits à l’ordre du jour, a savoir :-Les points positifs du système éducatif dans la ville et Territoire de Beni
-Les défis actuels de l’éducation scolaire
-Amendements et observations exprimées des enfants.

Les participants à la conférence des enfants de Mathias à Beni

Apres avoir définit le mot éducation selon  différents auteurs et déterminé les cibles qui ne sont autres que des enfants ou des apprenants, les conférenciers ont commencé par louer des efforts du Gouvernement Congolais pour l’encadrement des élèves. Ils n'ont pas oublié de rappeler la bonne volonté des dirigeants congolais qui viennent de promulguer une loi de la gratuité de l'école primaire, malgré les conditions d'éducation déplorable dans certaines écoles de la Région.

S’agissant  du deuxième point, celui en rapport avec le constat négatif de notre système d’enseignement, les conférenciers ont entre autre soulevé :
-Le manque des bibliothèques dans beaucoup d’établissements de la place handicapant ainsi l’expansion intellectuelle des élèves,
-La prolifération d’écoles à travers la ville, poussant des élèves a des facilités,
-Le manque d’un personnel qualifie dans bon nombre d’écoles favorisant ainsi le rabais de l’enseignement.
-Le manque de matériel didactique faisant que nombreux enseignants ne se limitent qu’a la théorie,
-Le manque de motivation pour le personnel enseignant qui est alors obligé, pour nouer les deux bouts du mois, à dispenser cours dans plusieurs écoles de la place,
-Des punitions corporelles allant à l’encontre du Règlement d’ordre intérieur et des droits de l’enfant en général

Dans des recommandations formulées, pour  l’intérêt supérieur de l’enfant et le développement du système éducatif du pays, chaque acteur de l’enseignement a été invité à prendre à cœur son travail et, aux élèves, d’éviter des facilités avec le système migrateur.  
Apres cet expose combien clair, le D.G (Directeur General) de l’ISP (Institut Supérieur Pédagogique) a remercié les enfants d’avoir pris, pour une première fois en ville de Beni, une telle initiative d’interpeller la  crème intellectuelle et le monde adulte pour la sauvegarde de l’enseignement éducatif, clé de leur avenir.
Il a, par la même occasion, retracé à l’intention des interlocuteurs, l’origine du déclin de l’enseignement en RDCongo. Ses racines dateraient de 1970, période coïncidant avec la révolte des étudiants au cours de laquelle ceux de KINSHASA ont été enrôlés dans l’armée par le feu Marechal MOBUTU.
Le DG de L'ISP dans son allocution
Le second intervenant, le Président du Syndicat des Enseignants des écoles du Congo (SYECO), tout en enrichissant les idées de son predecceusseur, a proposé des pistes de solution pour la sortie de cette impasse dans laquelle se trouve actuellement plongé notre système éducatif. Puis d’ajouter, qu’a la prochaine rentrée scolaire (2012-2013), suivant un arrêté ministériel de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel, (EPSP), déjà en vigueur, les représentants d’élèves seront désormais  associes a la gestion et a la prise des décisions au sein des écoles et cela à tous les niveaux

Commencée à 14h10, la conférence débat s’est clôturée à 15h30, et cela a la satisfaction de tous les participants évalués à 80 personnes dont 44 adultes (33 hommes et 11 femmes) et 36 enfants (20 garçons et 16 filles) .                                                            

Pour EADEV-DRC, Jacques NAKASILA, Responsable ateliers Roi Mathias