12 octobre 2014

DCR-PAMOJA, un programme phare d' EADEV porte déjà ses fruits dans la zone de Lubero.

Dans le cadre de son programme d'appui à l'éducation nationale mené conjointement avec le soutien de Save the children, DRC-PAMOJA, l'association EADEV a déployé ses efforts dans la formation professionnelle en apprentissage en métiers générateurs de revenus dans les centres de jeunes, conformément aux critères du programme et au choix des métiers par les bénéficiaires.
Dans la zone de Lubero, cible du programme DRC-Pamoja, elle est restée une zone principalement touchée par des guerres interminables dans la province entière du Nord-kivu depuis bientôt 20 ans. Ce phénomène fut un obstacle majeur  pour la scolarité des jeunes de cette région et la paupérisation totale des ménages suite aux conséquences de ces guerres. De ce fait, un paquet d'activités de réhabilitation est définit pour le programme visant d'une part l'appui à l'éducation de la jeunesse de cette zone à travers des centre de jeunes pour accéder à l'éducation normale, professionnelle et ou la remise à niveau. 
En cette phase d'activités mis en oeuvre dans les centres de jeunes  EADEV vient de réaliser un succès soutenable par des témoignages des bénéficiaires pour le changement et l'amélioration de leur quotidien, tel que le décrivent les deux filles bénéficiaires de notre action. 

ROSETHE MATHE: 
<<J’ai été bien encadrée pendant ma formation,  j’ai  acquis  des nouvelles connaissances que  Je n’avais jamais dues  apprendre.  Au bout de 6 mois de formation,  j’ai été perfectionnée   dans la réalisation des  recettes  diversifiées:( le samboussa, le gâteau de mariage, la macédoine, jus d’ananas, filet du poisson, beignet…).  Une fois la semaine, nous avons eu à suivre  également des   séances  sur l’éducation à la vie, le savoir vivre dans la société.   
Après 6 mois de formation assourdie, j’ai obtenu  un brevet de formation de 65,8%, a l’issu du jury organisé par la  DIVAS, le centre des jeunes en collaboration avec  EADEVEV, SAVE THE CHILDREN  et en présence des autorités Administratives   de la  cité  de Lubero. Depuis l'obtention de mon brevet en décembre 2013, je contribue désormais à la survie de notre ménage. Grace à mes notions apprises, je suis souvent sollicitée dans la cité pour rendre des services dans les restaurants de la cité. L’un des services  rendus  qui m’ a énormément intéressé est celui que j’avais vendu   à Monsieur  PILIPILI  en cité de  Lubero au prix de 5$ en  préparant le gâteau très  délicieux  de son mariage. Je travaille occasionnlement au restaurant "La FIDELE-Lubero qui me pait journellement 2$. Grace au plan d'action développé au centre de jeunes, nous parvenons à gagner 25$, une somme qui m'a permis d'augmenter mon capital en epargne à la coopérative AVEC COURAGE de Lubero>>

KAVIRA ESPERANCE   :     
<<Orpheline de ma mère  à l’âge de 17 ans, à la suite des  maltraitances  prolongées  de la part de mon environnement social,  je me suis   immoralement    comportée  dans la cité ;  et à  l’âge de 23 ans   je suis   tombée grosse. A   6 mois de grosse, je suis   partie avec l’auteur de cette grossesse, un militaire travaillant à l’auditorat militaire de Lubero à cette époque.  Suite aux  mutations intempestives  de ce militaire,   tantôt  à KIWANJA/RUTSHURU, KANYABAYONGA , KAYNA  ,  KIRUMBA , KASEGHE, j’ai sillonné  tous  les  coins de la province du Nord-Kivu.                                                                                  
                               
A neuf  mois de grossesse,  j’ai accouché d’un bébé garçon âgé de 2 ans aujourd'hui. Maltraitée   et surtout  fatiguée  jour pour jour , du comportement  agressif de ce militaire,  j’avais  décidé  de  rentrer  chez mes tuteurs avec  mon enfant.
Sensibilisée  sur le programme des  activités du projet PAMOJA par EADEV et Save the children, je me suis inscrite  dans la  filière de l’Art-culinaire pour l’apprentissage professionnel . Grâce à cette formation, j’avais appris des nouvelles connaissances  (la recette de Sambussa, du  keke, du  beignet, gâteau de mariage, pain ordinaire et bien d’autres). J’avais  également appris  des notions sur le savoir vivre en société, l’hygiène et l’éducation à la citoyenneté.  Après l’obtention du  brevet de formation en Décembre 2013 avec 62%, je suis maintenant  utile dans la société, je participe désormais à la survie de notre ménage à travers   mon savoir faire en art-culinaire.  Je suis jour pour jour , connue  parmi  les  ménagères , et  je rend service à plusieurs personnes  dans la cité.  Je passe   toute ma journée au centre des jeunes de Lubero  où  nous développons notre plan d’action Art –culinaire. Nous y préparons de  beignets, du pain, du jus  et du repas pour la réception de différents clients qui  sollicitent   notre service. Nous nous réunissons à la fin de chaque mois pour  partager les recettes mensuelles après avoir gardé quelque chose dans la caisse de notre centre. Je viens de recevoir aujourd’hui ,une somme de 25$ pour le service rendu  au courant de ce mois d’Août 2014 . Cet argent va contribuer a ma survie et celle de mon enfant.Pour cet enfant j’ai déjà ouvert un compte  dans l’ AVEC  BUZIBITI de Lubero. 
Je remercie infiniment  EADEV, SATHE THE CHILDREN, le comité du centre, ma maîtresse formatrice qui se sont beaucoup soucie de ma formation sans oublier les collègues   jeunes  avec qui j’ai passe 6 mois de formation pour leurs encouragement tout long de cet apprentissage.>>

Sont des témoignages encourageants pour notre vision qui met l'éducation en avant- plan pour le changement, non seulement de la mentalité, mais aussi contribuer à l'amélioration des conditions de vie à travers des programmes de formations professionnelles.

Service de communication EADEV
Oscar KATUSELE








                        

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour votre commentaire, qui sera transmis à l*auteur pour appréciation