La RD.Congo a été pendant plusieurs années, un pays dont le taux d'alphabétisation est faible parmi les pays en voie de développement dans le monde. Le système éducatif dans le pays, dès l'école primaire à l'université, ne faisait jadis presque pas parti des questions essentielles et primordiales du gouvernement congolais depuis son histoire.
La scolarité a toujours été en charge totale des parents, bien que la majeur partie de la population congolaise croupit dans la misère, justifiant ce phénomène accru de l’analphabétisme.
Alors que l'article 28 de la convention internationale des droits enfants(CIDE) donne le droit à une scolarité primaire gratuite et doit être obligatoire pour tout enfant. La RD.Congo, étant un Etat partie de la convention (CIDE), ses derniers statistiques d' alphabétisation en 2001 est de 67.20%. Ce qui n'est pas intéressant pour un grand pays comme la RD.Congo.
Alors que l'article 28 de la convention internationale des droits enfants(CIDE) donne le droit à une scolarité primaire gratuite et doit être obligatoire pour tout enfant. La RD.Congo, étant un Etat partie de la convention (CIDE), ses derniers statistiques d' alphabétisation en 2001 est de 67.20%. Ce qui n'est pas intéressant pour un grand pays comme la RD.Congo.
L'effort témoigné par le gouvernement congolais,en tant que Etat partie de la CIDE, à travers la signature de l'arrêté ministériel, rendant l'école primaire gratuite sur toute l’étendu de la RD.Congo, marque un premier pas dans la valorisation de l'éducation en RD. Congo.
En tant qu'une association de protection des enfants et de défense de leurs droits , EADEV salue chaleureusement ce courage du gouvernement congolais de s’acquitter de ce devoir légitime et inaliénable de rendre accessible et gratuite la scolarité primaire pour tous les enfants sans discrimination. En rappelant notre devise: Éduquer les enfants aujourd'hui, c'est préparer des adultes responsables pour la société de demain, nous espérons à la bonne application de cette mesure.
Certes, conscients que la RD.Congo est tellement en retard par rapport à l'application de article 28 de la CIDE, une forte mobilisation, plaidoyer des acteurs locaux et internationaux de la protection de l'enfance, particulièrement Unicef et Save the children serait en appui pour accompagner cette disposition du gouvernement.
Néanmoins, il serait souhaitable que le gouvernement congolais pense en amont à la réhabilitation des infrastructures scolaires adaptées, qui pourraient accueillir les enfants à inscrire à l'école primaire pour les années à venir ainsi qu'augmenter le nombre d'enseignant pour un nombre bien limité par classe.
Une salle de classe à Luofo |
Une enseignante en salle de classe |
Pour cette nouvelle année scolaire 2012-2013, EADEV, va mettre en place une grande campagne porte à porte intitulé" C'est gratuit tous les enfants à l'école, Zéro enfant à l'âge de scolarité à la maison"
Cette campagne augmentera le taux de fréquentation des enfants dans des écoles. Cependant, d'une part, les établissements scolaires, connaîtrons un sérieux problème de locaux et dispositifs des classes pour un nombre élevé d' enfants qui seront inscrits. Et d'autre part la problématique des locaux qui sont actuellement dans un état délabré pour accueillir les enfants dans de bonnes conditions de sécurité, d’hygiène, leur permettant de suivre les leçons en toute tranquillité.
Le bâtiment scolaire de Kipese avant la reconstruction |
Dans notre objectif d'appui à l'éducation nationale, nous serons amener à nous engager dans la grande mobilisation de la réhabilitation et ou de la construction des nouveaux bâtiments, comme c'est la cas à Kipese et Lubero avec Save the Children. Cette action de reconstruction des salles de classes a contribué largement à la motivation presque tous les enfants du village vers le chemin de l'école.
Un bâtiment scolaire reconstruite à kipese |
EADEV
Augustin VWALUMA
Président
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